Notre squelette composé d’os est une charpente rigide que des muscles entourent créant une structure de protection pour tous les organes internes.

Comme toutes les cellules, celles des os se détériorent, puis se régénèrent sans cesse, ceci pour autant que l’individu soit actif. L’exercice physique comme par exemple la marche douce et le soleil permettent d’augmenter la résistance et la densité de notre ossature.

L’expression « en avoir plein le dos » dit combien la fatigue morale et les conditions de vie peuvent peser lourd sur cette partie du corps qui nous tient debout au sens propre comme au figuré.

Le terme rhumatisme désigne un ensemble de plus d’une centaine d’affections comme : arthrites, arthroses, tendinites, mal de dos etc… Face aux rhumatismes quels qu’ils soient, la passivité n’a pas de mise. Les rhumatismes sont des maux très personnels.

Ces atteintes douloureuses entravent gravement la vie de relation et aboutissent souvent à l’invalidité rhumatismale qui réduit peu à peu l’autonomie du malade. Elles sont progressives et durables.
Près du deux tiers des adultes souffrent, ont souffert ou souffriront du mal de dos. Les rhumatismes concernent des personnes de tout âge, y compris des enfants.

Lorsque la douleur est trop forte et que la mobilité est difficile, le rhumatisant doit s’adapter à la diminution de ses capacités. Il est nécessaire de faire à la fois un travail psychologique (relaxation, psychothérapie) pour supporter la situation et les émotions qu’elle entraîne. Il faut avoir des activités physiques douces (rééducation,  yoga, mais aussi éducation gestuelle) qui permettent de retrouver le plus de mobilité possible et de réaménager tout l’environnement quotidien en fonction des problèmes rencontrés.

Les plantes médicinales ont depuis toujours un rôle privilégié dans les soins donnés aux rhumatisants.
L’écorce de saule (Salix alba) et les fleurs de reine des prés (Spiraea ulmaria) en sont les meilleurs exemples, leur richesse en acide salicylique est à l’origine de l’aspirine. Mais d’autres plantes comme : les fleurs des vergerettes du Canada (Erigeron canadense), les feuilles de bouleau (Betula alba), de cassis (Ribes nigrum), de frêne (Fraxinus excelsior) sont d’usage courant. Depuis plusieurs années, la griffe du diable (Harpagophytum procumbens) passe pour une plante miracle.
Toutes ces plantes ont en commun une activité anti-inflammatoire doublée d’une action de drainage. Une mention particulière doit être faite pour la prêle (Equisetum arvense) pour ses effets reminéralisants.

En effet, les plantes sauvages sont souvent très riches en sels minéraux. Nombre d’entre elles possèdent des propriétés reminéralisantes qui peuvent rendre de grands services. Parmi les plus connues figurent les différentes espèces de prêles. Ce sont les plantes de notre flore les plus riches en silice.
Il faut noter que les jeunes pousses des différentes prêles ont servi à l’alimentation humaine depuis l’Antiquité. L’alimentation devrait prévenir toute carence, car une mauvaise assimilation des minéraux peut conduire à des problèmes de déminéralisations graves.

La prêle des champs (Equisetum arvense) par sa longue tige en colonne vertébrale, atteste son importance au niveau des troubles de la déminéralisation, dans la restructuration cutanée, dans les troubles liés à une altération des tissus conjonctifs et dans la protection artérielle. Les minéraux et sels de la prêle enrichissent le sang, fortifient les ongles et les cheveux. Elle est constituée de : silice, potassium, calcium, magnésium, soufre, phosphore, zinc, plomb, manganèse, sodium, flavonoïdes, acides organiques, alcaloïdes, vitamines C, saponosides.

Références : Revue « Plantes et Santé » et « Mieux vaut Prévenir que Guérir » par Andrée Fauchère