Une attention toute particulière était portée aux soins des cheveux qui étaient, et qui sont encore, considérés comme la parure de la femme et des hommes bien évidemment.
A chaque moment de la vie, les montagnards s’employaient à fortifier leur chevelure.
Dans le Pays d’Evolène, dès le printemps venu, les femmes allaient, dans la forêt à la recherche, de leur bouleau (Betula sp).
Le lin (Linum usitatissimum) par exemple, procurait aux peuples qui le cultivaient de l’huile pour la cuisine, du combustible, un baume pour la peau ainsi que des fibres pour fabriquer des étoffes. Il était également utilisé pour soigner les bronchites, rhumes, furoncles ou des problèmes digestifs.
Etant donné ses qualités curatives, il n’est pas étonnant que les civilisations traditionnelles lui attribuaient des propriétés magiques, ainsi qu’à de nombreuses autres plantes. Durant des milliers d’années, on a cueilli des plantes pour leurs pouvoirs magiques plutôt que pour leurs vertus thérapeutiques.